Pendentif Amphisbène Amphisbaena

Ce pendentif est issu de la ligne Bibliothèque.

Apparues à l'aube de l'Histoire dès le début de l'écriture, les bibliothèques sont les gardiennes du savoir de l'Humanité, les témoins de notre culture depuis des millénaires. Lieux mystérieux lourds de l'immensité des connaissances engendrées, écrins silencieux où les reliures en cuir des vieux grimoires côtoient celles des livres de science et des manuels de sorcellerie, des encyclopédies et des recueils de poésie, des fictions et des récits… les bibliothèques furent aussi symbole de pouvoir et de richesse au cours des âges.

Cette ligne veut restituer l'atmosphère des bibliothèques de la Renaissance, aux débuts de l'imprimerie et à la fin des ouvrages manuscrits, à l'époque des livres aux superbes reliures et aux magnifiques enluminures. Pour les curieux désireux d'en savoir plus sur l'inspiration de cette ligne, c'est par ici.

Ce pendentif s'inspire précisément des enluminures. L'enluminure (appelée parfois miniature) est une décoration ornant les livres anciens ; il s'agit par exemple de lettrines, ou de dessins venant apporter une information visuelle complémentaire au texte, ou même parfois sans aucun rapport avec celui-ci ! Elle peut même prendre un aspect humoristique, laissant s'exprimer librement l'imagination de l'enlumineur miniaturiste.

On peut y trouver des références symboliques à la culture populaire de l'époque, et notamment au bestiaire médiéval fantastique. Ainsi toutes sortes de créatures étranges sont parfois mises en scène.

Sur ce pendentif sont représentés en symétrie deux amphisbènes qui semblent confrontés à un curieux escargot bicéphale. L'amphisbène est une sorte de serpent doté d'une tête à chaque extrémité du corps ; une à l'avant et une à l'arrière ! Outre cette singularité particulière, il serait notamment venimeux, pourrait hypnotiser voire même tuer d'un simple regard, ou même se reconstituer lorsqu'il est coupé en deux.

Né dans l'antiquité, cette créature étrange connaît des variations dans sa représentation au cours des siècles ; la période médiévale vient lui attribuer des pattes et des ailes à plumes. On en trouve aussi des représentations en Mésoamérique et en Amérique du Sud.

L'amphisbène est en réalité un animal bien vivant, assez mal connu, cousin du lézard et du serpent, qui vit sous terre et dont la queue… ressemble à sa tête. Lorsqu'il est attaqué, il dresse ses deux extrémités, laissant son prédateur incapable de deviner laquelle est dangereuse.

L'escargot à deux têtes quant à lui, est une pure invention de Res Mirum, dans la continuité des bizarreries issues de l'imagination fertile des enlumineurs d'autrefois.

Les contours de ces créatures épousent la forme d'un M, évoquant l'initiale de Mirum. Ce bijou n'est pas sans rappeler la forme d’une oriflamme ou d'un étendard du Moyen-Age. Il sera tout à fait approprié pour les amoureux de créatures fantastiques et du style médiéval !

Ces animaux fantastiques sont représentés en relief, avec beaucoup de soin dans la restitution des détails, que la patine du métal vient souligner tout en conférant au bijou un aspect ancien.

Le dos du pendentif est orné de motifs et gravé "Res Mirum".