Bague Dodo Raphus cucullatus

Cette bague est issue de la ligne Bibliothèque.

Apparues à l'aube de l'Histoire dès le début de l'écriture, les bibliothèques sont les gardiennes du savoir de l'Humanité, les témoins de notre culture depuis des millénaires. Lieux mystérieux lourds de l'immensité des connaissances engendrées, écrins silencieux où les reliures en cuir des vieux grimoires côtoient celles des livres de science et des manuels de sorcellerie, des encyclopédies et des recueils de poésie, des fictions et des récits… les bibliothèques furent aussi symbole de pouvoir et de richesse au cours des âges.

Cette ligne veut restituer l'atmosphère des bibliothèques de la Renaissance, aux débuts de l'imprimerie et à la fin des ouvrages manuscrits, à l'époque des livres aux superbes reliures et aux magnifiques enluminures. Pour les curieux désireux d'en savoir plus sur l'inspiration de cette ligne, c'est par ici.

Cette bague restitue l'esprit d'une enluminure. L'enluminure (appelée parfois miniature) est une décoration ornant les livres anciens ; il s'agit par exemple de lettrines, ou de dessins venant apporter une information visuelle complémentaire au texte, ou même parfois sans aucun rapport avec celui-ci ! Elle peut même prendre un aspect humoristique, laissant s'exprimer librement l'imagination de l'enlumineur miniaturiste. On les appelle alors drôleries.

On peut y trouver des références symboliques à la culture populaire de l'époque, et notamment au bestiaire médiéval fantastique. Ainsi toutes sortes de créatures étranges sont parfois mises en scène.

Sur cette bague est représenté un Dodo s'approchant d'une mandragore, peut-être avec l'intention d'y goûter. Le Dodo, également appelé Dronte de Maurice, est un oiseau disparu au XVIIème siècle qui était endémique de l'île Maurice (nom scientifique : Raphus Cucullatus). Popularisé par Lewis Caroll dans Les Aventures d'Alice au pays des merveilles, il bénéficie aujourd'hui d'un énorme capital sympathie, mais il est aussi un symbole de l'extinction d'une espèce animale par l'Homme.

La mandragore est une plante à laquelle on a prêté des vertus magiques depuis l'antiquité, en raison de sa forme anthropomorphe.

Au Moyen-Age, elle est notamment réputée pour émettre un cri mortel lorsqu'on l'arrache… il faut donc respecter un rituel précis pour ne pas périr : se boucher les oreilles avec de la cire, et attacher un chien à la plante pour que le pauvre animal l'arrache à votre place.

La mandragore est utilisée dans des décoctions magiques, des onguents maléfiques, des rituels de sorcellerie… On la retrouve également dans la collection Res Mirum sur la bague Solanacée et le bracelet Essence de mandragore.

Cette bague évoque donc une drôlerie.

La forme globale est celle d'un R, allusion discrète au R de Res Mirum. La période de l'Histoire d'où vient puiser l'inspiration de cette bague lui confère une touche médiévale. Elle pourrait être appréciée par les fans de dodo, amoureux d'enluminures médiévales, de littérature fantastique mais aussi par les personnes sensibles à la nécessité de préserver l'environnement face aux activités humaines.

La patine oxydée de l'argent réhausse les détails très fins, en donnant un bijou un aspect ancien.

L'intérieur de la bague est signé Res Mirum.