Bague de deuil Sépulture

Cette bague est issue de la ligne Vanités, qui s'inspire de la façon dont la mort est représentée depuis l'antiquité.

Les vanités sont des peintures apparues à la Renaissance. Ces œuvres représentent généralement des natures mortes, utilisant des objets symboliques qui révèlent un message caché derrière l'apparence. Ce message nous invite à prendre conscience de la fugacité de la vie, et à ne pas se perdre dans des plaisirs inutiles, de vaines gloires ou de stériles quêtes de savoir. Les vanités s'inscrivent dans le concept du memento mori, dont de nombreuses représentations ont égrainé l'Histoire et inspiré cette ligne Vanités.
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Cette bague est de style néo-Renaissance. Elle est ornée tout autour de petits éléments brillants qui donnent l'illusion de pierres taillées. Ces pierres sont en argent, comme le reste de la bague, s'inspirant d'une technique importée d'Angleterre au milieu du XVIIIème siècle qui consistait à réaliser des pierres taillées à partir de têtes de clous en acier. Ces « pierres en métal » donnent un aspect très intéressant au bijou.

La tête de bague évoque la forme d'un tombeau, que l'on peut ouvrir. Le couvercle est maintenu en position fermée à l'aide de minuscules (mais puissants) aimants. A l'intérieur du tombeau se trouve un squelette, bras croisés sur la poitrine.

Sur les flancs se trouve une inscription latine issue de l'Ancien Testament (vers 200 avant J.-C.) : "In omnibus operibus tuis memorare novissima tua, et in aeternum non peccabis", qu'on peut traduire par : "Dans toutes tes actions souviens-toi de l'au-delà, et tu ne pêcheras jamais". Elle s'inscrit dans la philosophie du memento mori, consistant à faire prendre conscience qu'il est important de veiller à ses actes de son vivant, dans l'hypothèse du Jugement dernier.

Cette bague évoque au premier abord une bague à poison, ou une bague à secret. Mais elle s'apparente surtout à une famille de bijoux memento mori appelés bijoux de deuil. Ce type de bijou connu depuis l'antiquité se développe surtout sous l'époque Victorienne. Le principe était de représenter la mort au travers de symboles, d'inscriptions ou même d'éléments appartenant au défunt (mèche de cheveux...). On pourrait même plus précisément rapprocher cette bague des bagues lacrymatoires. Ces bagues s'ouvraient, révélant un petit espace creux aménagé pour recevoir les larmes versés pour le défunt ; on considérait que lorsque les larmes étaient évaporées, le deuil pouvait se terminer.

L'argent est patiné, ce qui donne un cachet ancien et souligne particulièrement la brillance des pierres métalliques.

L'intérieur de la bague est signé Res Mirum.