Planche d'ambiance de la ligne Minéralogie inspirée des collections de pierres & de leurs formes telles que géodes, cristal...

La danse macabre s’appelle
Que chascun à danser apprant
A homme et femme est naturelle
Mort n’espargne petit ne grant.

Dufour Valentin, La Danse Macabre des Saints-Innocents.

Vanités est la douzième ligne à venir rejoindre la collection, en septembre 2023.

Pour sa création nous nous sommes intéressés à un sujet qui nous concerne tous : la mort. Plus précisément, aux différentes façons dont les humains l’ont représentée au cours des âges, notamment à travers le concept du memento mori.
Quelques explications 🙂

MEMENTO MORI

Memento mori signifie peu ou prou « souviens-toi que tu meurs ». On raconte que cette expression est apparue à l’Antiquité, lorsque les généraux romains rentrés vainqueurs de leurs conquêtes, paradaient dans les rues sur leurs chars avec un esclave qui leur murmurait en permanence à l’oreille : « memento mori ».

Mais pourquoi une telle injonction ? Quel intérêt de rappeler à des vivants qu’ils vont mourir ?
Vraisemblablement parce que la croyance romaine de l’époque, héritée des grecs, était qu’il fallait se garder de tout excès d’orgueil ; car à se croire l’égal des dieux, on risquait de s’attirer leur colère. Cette phrase ainsi répétée leur rappelait d’éviter toute démesure.

Connaissez-vous l’histoire de Bélérophon, qui avait commis cette erreur ? Retrouvez-la dans notre article sur la bague Pegasus.
Et au cours de l’Histoire, on se rend compte que notre rapport à la mort s’est exprimé de bien différentes façons, au gré des époques et des cultures.

Par exemple Horace, il y a environ 2000 ans, nous incite à savourer le moment présent, sans songer au lendemain ; c’est la fameuse notion du carpe diem (« cueille le jour »). Soulignons toutefois que l’interprétation que l’on fait du carpe diem aujourd’hui, qui nous invite surtout à profiter des plaisirs de la vie avec insouciance et sans contraintes, n’est pas tout à fait la même que le carpe diem antique qui associait à cela la notion d’un plaisir raisonné, associé à des principes moraux, sans démesure.

Au moyen-âge, avec le christianisme et la croyance en un au-delà, il s’agit de mener une vie exemplaire, dans la crainte du jugement dernier. Le memento mori peut alors être interprété comme « n’oublie pas de bien mourir » signifiant par là qu’il faut vivre dans l’idée de se préparer pour ce qui vient après – un concept que l’on nomme l’Ars moriendi (l’art du décès, l’art de bien mourir).

LES ÉPITAPHES MEMENTO MORI

Certaines épitaphes sont de parfaites memento mori. Sur de nombreuses tombes très anciennes, on peut par exemple trouver la curieuse inscription « NF. F. NS. NC. » abréviations pour “Non Fui. Fui. Non Sum. Non Curo” signifiant : “Je n’ai pas été. J’ai été. Je ne suis plus. Je m’en fiche” ; ou encore la sympathique « Hodie mihi, cras tibi » : « Moi aujourd’hui, toi demain ».

Stèles Memento Mori période Antique

Stèles Antiques

UN MEMENTO MORI ORIGINAL : LA DANSE MACABRE

En 1424, peinte sur les murs du cimetière des Innocents à Paris, naît une nouvelle forme de memento mori : la danse macabre (chorea macabæorum).

C’est une sarabande qui fait danser des squelettes dégingandés avec des vivants. Ces derniers sont représentés dans toute leur diversité sociale ; riches comme pauvres, nobles et roturiers… on y trouve même des saints. Le tout accompagné de messages lugubres et sarcastiques.

Très populaires, ces danses macabres suggèrent que tout le monde finit de la même manière. Mais elles suggèrent aussi et peut-être surtout qu’il y a une vie après la mort.

Ainsi jusqu’au XVIème siècle, on peint et on grave des danses macabres dans les cimetières, sur les murs des églises et des monastères, dans des ouvrages…

Danse Macabre en Estonie

Bernt Notke, Danse macabre, 1460, église Saint Nicolas, Tallinn, Estonie.

Il est intéressant de noter que les vivants défilent dans un ordre hiérarchique défini par leur statut social, très important à l’époque : d’abord les plus puissants, rois, ducs, comtes, chevaliers, médecins, marchands, usuriers, voleurs, paysans… et jusqu’aux moins importants (l’enfant innocent). Ainsi en « égalisant » tout le monde face à la mort, on renforce du même coup les distinctions de classe 🙂

Danse macabre de Clusone, 1485, Italie, Peinture de Giacomo Borlone de Buschis
On remarquera que la femme arrive en dernière position 😀

Il faut souligner que cette nouvelle expression funéraire s’inscrit dans une période de l’Histoire difficile, où guerre de Cent Ans, peste et famine ont décimé une grande partie de la population.

Michale Wolgemut 1493 Danse Macabre

Cette gravure sur bois de Michael Wolgemut tirée du livre Liber Chronicum paru en 1493, Il s’agirait ici d’une variante de la danse macabre, car les squelettes dansent entre eux, sans les vivants ; une « danse des morts », ou « danse des squelettes »

Anneau Danse Macabre

Anneau Danse Macabre

Boucles d'oreilles Danse Macabre

Boucles d’oreilles Danse Macabre

UN MEMENTO MORI SAISISSANT : LE TRANSI

Il nous arrive de voir sur des monuments funéraires ces sculptures représentant un personnage, généralement allongé. On appelle ces sculptures des gisants. C’est une pratique très ancienne et multi-ethnique : à l’antiquité, égyptiens, étrusques ou romain en réalisaient déjà.

Gisant antique au Louvre

Serviteur funéraire gisant égyptien -1550 / -1069 (Nouvel Empire), Louvre

Mais ce sont surtout les gisants chrétiens que nous sommes habitués à voir. Ces gisants font leur apparition au détour du XIème siècle. Ils représentent généralement la personne défunte d’une manière paisible, détendue.

Gisants au Père Lachaise

Gisants de Crocé-Spinelli et Sivel, deux aéronautes morts dans une tentative de monter le plus haute possible à bord d’une montgolfière atteignants 8600m de hauteur, Cimetière du Père Lachaise. Envie d’en savoir plus sur les début des aérostats ? C’est ici 😉

A partir de fin XIVème, particulièrement en Europe du nord, un style de gisant bien particulier se développe, représentant le défunt d’une manière bien moins convenable, que l’on va nommer le transi. Les sculptures deviennent alors des cadavres en putréfaction, parfois mangés par les vers, les vêtements en lambeaux. On est alors loin de la mort représentée sagement par le gisant !

Typiquement, les transis sont accompagnés de phylactères (ces sortes de banderoles, comme de longs rouleaux de parchemin, ancêtres de nos bulles de BD) portant un message de type memento mori.

Ces œuvres tout à fait exceptionnelles sont assez peu nombreuses (vraisemblablement guère plus de 250 en Europe), et assez localisées dans l’est de la France et l’Allemagne occidentale.
Les transis tendent à disparaître au XVIIème siècle.

Transi du cardinal avignonnais Jean de Lagrange

Transi du cardinal avignonnais Jean de Lagrange, mort en 1402, plus ancien transi de France avec cette phrase si sympathique sur le phylactère : « Qui que tu sois, tu seras terrassé par la mort. Reste là, prends garde, pleure. Je suis ce que tu seras, un tas de cendre. Implore, prie pour moi » Musée du Petit Palais à Avignon.

Transi & gisant du Comte d'Arundel mort en 1435

Exemple de transi & de gisant en même temps avec ce monument à l’effigie de John FitzAlan mort en 1435, dans la chapelle Fitzalan du château d’Arundel, West Sussex, Royaume-Uni.

Transi de René de Chalon à Bar-le-Duc

Un exemple remarquable époque Renaissance : le transi de René de Chalon, mort en 1544 à l’âge de 25 ans lors d’un combat ; il est représenté debout, décharné, offrant son coeur (ici en pierre, mais à l’origine il tenait un reliquaire contenant son vrai coeur). Église Saint-Étienne à Bar-le-Duc.

Pendentif Transi

Pendentif Transi

Bague Sépulture

Bague Sépulture

DÍA DE LOS MUERTOS

Bien des cultures de par le monde dansent pour fêter les morts.

Au Mexique, la tradition chrétienne du memento mori se serait mêlée aux traditions mésoaméricaines des cultes des défunts. On trouve ainsi de nombreuses manifestations artistiques du memento mori à l’occasion de la fête mexicaine du Jour des morts (Día de los Muertos), en particulier à travers le personnage de la Catrina et les calaveras.

Calaveras Mexicanas

Calaveras, crânes représentés sur pléthore de supports pendant les festivités

Dia de los Muertos

Danses dans les rues pour le Día de Los Muertos

Catrina Mexicaine

Une Catrina Mexicaine, squelette féminin emblématique de cet évènement

PETIT POINT SUR L’EX-VOTO

On serait tenté – à plus forte raison après avoir évoqué la culture mexicaine – de rapprocher le memento mori de l’ex-voto, mais précisons en passant que l’ex-voto n’est pas franchement en rapport avec notre thématique ; qu’il s’agit d’un objet que l’on offre à une divinité pour la remercier, ou s’attirer ses bonnes grâces. L’ex-voto est multi-culturel depuis des millénaires.

Ex-Voto marins, priant pour revenir vivant des voyages, France

Ex-Voto du XIe siècle dans la collégiale de Hyères, France

Ex-Voto Américains avec les parties du corps ayant besoin de soins, Mexique

Ex-Voto antiques de Vulci, époque hellénistique, Italie

LE TRIOMPHE DE LA MORT

Parce que oui, la mort fini toujours par triompher 🙂

Aux prémices de la Renaissance début XIVème, un poète humaniste Italien nommé Francesco Petrarca (Pétrarque), inspiré par l’antiquité gréco-romaine en vogue à l’époque, donne une apparence à la Mort dans son poème « le Triomphe de la Mort ». Ce thème du Triomphe de la Mort sera récurrent chez les artistes des siècles suivants. Dans ce nouveau genre, la mort n’aura plus l’apparence de gentils squelettes qui dansent avec des vivants ; elle vient impitoyablement les combattre.

Le Triomphe de la mort par Pieter Brueghel l'Ancien

Le Triomphe de la mort par Pieter Brueghel l’Ancien en 1526, Musée du Prado à Madrid.

Le Triomphe de la Mort par Georg Pencz

Le Triomphe de la Mort par Georg Pencz en 1539, Musée des Beaux-Arts de Paris 

Dans notre folklore occidental, la mort prend généralement la forme de ce personnage décharné, qui viendra s’armer d’une faux et prendre le nom de la Faucheuse (parfois nommée également la Camarde).

La Faucheuse

Tombe du cardinal Aldobrandino à San Pietro in Vincoli, Rome

LES VANITÉS

Nous y venons !

Fin XVIème siècle, dans les Pays-Bas du Nord ayant fraîchement obtenu leur indépendance,
de talentueux artistes Hollandais sont très demandés pour les peintures de chevalet. Ils ont developpé une étonnante diversité de natures mortes, et notamment un genre de nature morte allégorique, que l’on appelle vanité.
Il s’agit d’œvres comportant des détails qui, lorsqu’on sait les interpréter, nous font comprendre ce message : « Il n’est d’autre gloire que celle de Dieu. Ne cherche pas les plaisirs futiles de la vie, ni à percer les secrets de la création dans ta courte existence. »
Il faut dire que là encore, le contexte est extrêmement religieux.

Ces tableaux pourraient trouver leur ascendance dans les images de crânes et de fleurs que l’on trouvait parfois au dos de portraits de la Renaissance, sorte d’amulette pour le modèle vivant (on pouvait craindre qu’un portrait vole l’âme de la personne représentée).
C’est donc une nouvelle forme de memento mori qui voit le jour, et évolue assez vite dans un style baroque conforme aux goûts du XVIIème.

Pour faire passer leur message, ces œuvres utilisent quantité objets symboliques : le sablier, pour le temps qui passe et la fin qui approche ; le crâne, pour l’abandon de l’enveloppe charnelle ; le livre ouvert, pour la vanité du savoir ; la bulle de savon, pour la fragilité de l’existence ; mais aussi les fleurs qui se fanent, des fruits qui s’abîment, des pierres qui se lézardent, chandelles, fumée, insectes… et bien d’autres, chacun avec son sens bien précis !

 

Rachel Ruysch Vanitas Still Life With Flowers Memento Mori

Rachel Ruysch, Still life with flowers in a glass vase, 1716, Rijksmuseum, Amsterdam

Hans Holbein le Jeune, Les Ambassadeurs, 1533, National Gallery, Londres

Simon Renard de saint André, Vanité, 1650. Musée des Beaux-Arts, Lyon

Louis Janmot, Fleur des champs, 1845, Musée des Beaux-Arts, Lyon

Pour ne pas représenter frontalement les individus, de nombreux artistes utilisent le singe. Ainsi on retrouve des singes qui fument, boivent, jouent aux cartes, s’admirent dans un miroir…

Singes jouant aux cartes, suiveur d'Abraham Teniers, moitié du xviie siècle.

Corps de garde de singes militaires, avec la capture d’un chat, XVIIe siècle, Teniers, David II, Atelier de Pays-Bas du Sud, Louvre

Les vanités des siècles suivants vont évoluer avec les sociétés ; les courants artistiques, l’industrialisation, les guerres modernes, les techniques et les courants de pensée… vont en changer l’aspect et la symbolique.

cows skull with calico roses, 1931 by Georgia O'Keeffe

Georgia O’Keeffe, cows skull with calico roses, 1931

Luzia Simons, Stockage 185, 2020

Luzia Simons, Stockage 185, 2020

Collier Memento Mori de la ligne Vanités

Collier Memento Mori

Boucles d'oreilles Moriturum Esse de la ligne Vanités

Boucles d’oreilles Moriturum Esse

Étienne-Martin Le Janus (Vie et mort), 1963

Étienne-Martin Le Janus (Vie et mort), 1963

Salvador Dali Le Crâne, 1951

Salvador Dali Le Crâne, 1951

Bracelet Carpe Diem de la ligne Vanités

Bracelet Carpe Diem

Bague Homo Bulla de la ligne Vanités

Bague Homo Bulla

Soulignons que certaines œuvres font débat quant à savoir s’il s’agit bien de vanités…

Les mangeurs de ricotta de Vincenzo Campi

Vincenzo Campi, Les Mangeurs de Ricotta, vers 1580, Musée des Beaux-Arts de Lyon
La ricotta en forme de crâne, une mouche posée dessus… vanité ou pas vanité ?

Et notons que des œuvres bien plus anciennes remplissent déjà les critères de la vanité ; mais en était-ce ? Le message qu’elles nous livrent pourrait différer de celui d’une vanité…

Albrecht Dürer, Saint Jérôme dans sa cellule, 1514. Sablier, crâne, livre… on retrouve beaucoup d’éléments consitutifs d’une vanité, mais les œuvres représentant Saint Jérôme auraient une signification différente.

Memento mori, mosaïque retrouvée à Pompéi datée du 1er siècle. Le crâne rappelle la mort de tout homme, le tissu pourpre et le septre et le diadème la richesse tandis qu’à droite ce sont des haillons et un baton pour la pauvreté, tout cela dans un fragile équilibre… 15 siècles avant les vanités, on y trouve ici beaucoup de points communs !

LA PHOTOGRAPHIE DE DEUIL

Un petit clin d’œil à un genre bien particulier qui apparaît à l’époque victorienne avec les tout débuts de la photographie : la photographie de deuil (ou post-mortem). On réalise des daguerréotypes de personnes décédées en les mettant en scène comme si elles étaient vivantes, avec un élément pour indiquer la mort. Il ne s’agit pas tout à fait de memento mori au sens où but de l’œuvre n’est pas de rappeler au vivant qu’il va mourir, on pourrait plutôt interpréter ce memento mori comme « rappelle-toi de la mort ». Le rapport à la mort que ces œuvres nous révèlent est totalement saisissant, et ne laisse vraiment pas indifférent aujourd’hui.

ATTENTION ÂMES SENSIBLES S'ABSTENIR
Les images ci-dessous peuvent être un peu dérangeantes...

Une autre vision de la mort et de ses morts, pourtant pas si lointaine…

DES MEMENTO MORI DANS BEAUCOUP DE CULTURES

Soulignons que comme souvent, nous avons tendance à voir l’Histoire du monde à travers le prisme de notre propre culture, et si les bijoux memento mori de cette ligne Vanités sont profondément marqués par l’influence gréco-romaine et chrétienne de notre culture occidentale, de nombreuses cultures de par le monde ont de leur côté inventé et exprimé à leur manière le memento mori. On peut citer par exemple de très belles représentations Balinaises en os, ou les sculptures du peuple Tiv au Nigéria, ou celles des cultures précolombiennes !

Sculptures en bois et métal, Nigéria, fin 20e siècle, Exposition « A la mort à la vie ! » Musée des Beaux-Arts de Lyon

Memento Mori en os tourné, Bali, 20e siècle. Exposition « A la mort à la vie ! » Musée des Beaux-Arts de Lyon

Memento mori en biscuit et biscuit émaillé. Crâne et serpent. Japon, Satsuma XIXème siècle

Drapeau pirate

Un memento mori bien connu : le drapeau pirate ou Jolly Roger, rappelant au pirate que puisqu’il va mourir, une existence courte mais bonne sera sa devise.

DES MEMENTO MORI DANS L’ART & L’ARTISANAT

De nombreuses productions humaines au cours des siècles nous invitent à nous rappeler notre mortalité, et incarnent le memento mori ; des gravures, peintures, sculptures, photographies, horloges, bijoux… mais aussi poèmes, pièces de théâtre…

Globe de la Franc-maçonnerie vers 1900

For The Love Of God, Damien Hirst, 2007

Bague avec chaton tournant, vers 1600, Victoria & Albert Museum, Londres

Bague Memento Mori, Flandres, 1525-1575, British Museum

Crâne-montre, Jean Rousseau, XVIIe siècle, Musée d’Ecouen

Bague « gimmel », Allemagne, 1631, MET, New York

Death Blowing Bubbles, décors de l’abbaye de Michaelsberg entre 1729-31 par Johann Georg Leinberger, Bamberg, Allemagne

Memento mori par Paul Egell, 1720-25, Germanisches Nationalmuseum, Nuremberg, Allemagne

LES BIJOUX MEMENTO MORI VANITÉS DE RES MIRUM

Vous savez désormais tout ce qui a inspiré cette ligne. Nous avons choisi de l’intituler Vanités en raison de l’esthétique et de la symbolique des vanités qui ont influencé la plupart des modèles qui composent cette ligne .

Nous avons utilisé les typiques danses macabres.

Dans le plus pur style des bijoux Renaissance, nous avons décliné une bague évoquant un tombeau, s’ouvrant sur un squelette et rappelant une bague de deuil.

Ainsi qu’un pendentif s’ouvrant sur un transi et rappelant également les montres memento mori anciennes.

LES BIJOUX VANITÉS

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