Boucles d’oreilles caraque & drakkar Victoria & Njörd

Né de la ligne Navigation, ce bijou vous invite à un voyage hors du temps, là où les vents portaient les premiers navires vers l’inconnu, entre cartes jaunies, instruments anciens, récits de corsaires et de pirates… Paré·es à l’aventure ? Alors bienvenue à bord !

Ces boucles d’oreilles s’inspirent des voiliers anciens.

Chaque boucle est constituée de cordages formant un nœud appelé croix de marin, auquel sont suspendues deux petites ancres marines et un élément rond cerclé de cordes dans lequel est gravé un navire.

Le choix des cordages sur ce bijou s’explique bien sûr de par leur indispensable présence sur les voiliers. Mais il faut dire aussi qu’une corde en bijou est très intéressant à reproduire ; l’effet est particulièrement réaliste ! Les ancres accrochées sont des ancres à jas, les plus connues ; elles apportent de la finesse et confèrent au bijou un côté maritime encore plus affirmé.

Sur chaque boucle est représenté un bateau différent, créant une légère asymétrie :

- Une caraque nommée Victoria. C’est avec ce bateau que Magellan et Elcano accomplirent le premier tour du monde. Très en vogue aux alentours du XVe – XVIe siècle, pouvant transporter des charges lourdes, la caraque, robuste et volumineuse, était conçue pour le voyage en haute mer et le transport de lourdes cargaisons. Au revers figure la date du départ de cette expédition qui dura trois ans : 1519.

- Un bateau viking, auquel nous avons donné le nom de Njörd, divinité nordique de la mer et des vents. Le mot drakkar a été créé par un historien français au milieu du XIXe siècle pour désigner globalement les différents bateaux vikings. Il viendrait du nom des figures sculptées à leur poupe et à leur proue ; car les bateaux vikings n’avaient pas d’avant et d’arrière, ils pouvaient naviguer dans les deux sens ! Ces sculptures représentaient souvent des dragons, et elles étaient amovibles ; on les enlevait lorsqu’on avait des intentions pacifiques. La date indiquée au dos : 980, est l’année estimée où les peuples scandinaves auraient posé le pied sur le continent nord-américain, bien avant Christophe Colomb !

Au dos des éléments figure l’inscription Res Mirum.

Ce bijou est savamment patiné pour lui donner un cachet ancien, par un travail d’oxydation et de brossage.