Bracelet navire asiatique Mazu

Né de la ligne Navigation, ce bijou vous invite à un voyage hors du temps, là où les vents portaient les premiers navires vers l’inconnu, entre cartes jaunies, instruments anciens, récits de corsaires et de pirates… Paré·es à l’aventure ? Alors bienvenue à bord !

Ce bracelet représente une jonque à la manière d’une gravure ancienne, entourée de cordages.

On aurait tort de considérer que l’apogée du prestige nautique a été atteinte en premier par les Européens. Car l’Asie n’est pas en reste ; bien moins connues des cultures occidentales, les prouesses navales réalisées notamment par la Chine ont en leur temps été considérables. On rapporte des expéditions extraordinaires réalisées notamment par l’explorateur Zheng He au tout début du XVe siècle ; que les jonques les plus imposantes, appelées bateaux-trésor ou bǎochuán, atteignent 135 mètres de long, et qu’il y en aurait eu plusieurs dizaines dans des flottes colossales allant jusqu’à 250 navires... À la même époque de l’autre côté du globe, les bateaux européens ne dépassent pas les 30 mètres, et les plus grands n’atteindront même pas les 100 mètres 4 siècles plus tard !

L’extravagance de ces chiffres est telle qu’ils sont désormais sujets à caution. Mais l’étoffe des flottes chinoises, leur technologie et la prestance de leurs navires étaient sans doute supérieures aux occidentaux. Cependant il semble que les Chinois n’avaient pas pour objectif de conquérir le monde, mais plutôt de commercer et faire briller sur les mers l’image de leur pays.

C’est l’un de ces magnifiques voiliers traditionnels chinois que nous avons représenté sur ce bracelet. Nous lui avons donné pour nom « Mazu », divinité chinoise de premier plan, à l’origine protectrice des marins.

Nous nous sommes inspirés des cordes et des nœuds, indissociables des voiliers de par le monde, pour la création de ce bijou ; le corps du bracelet est ainsi entièrement constitué de maillons qui sont comme des cordes nouées, ce qui lui donne un design plus abouti qu’une chaîne simple, et en fait un bijou maniable, articulé, et robuste.

Ce bijou est savamment patiné pour lui donner un cachet ancien, par un travail d’oxydation et de brossage.

Le dos du bracelet est orné de gravures et signé Res Mirum. Il y figure également la date « 1405 », qui pourrait être l’année d’une des plus grandes explorations maritimes chinoises.