Pendentif astrolabe Astrolabium

VICTIME DE SON SUCCES CE PENDENTIF SERA EXPÉDIÉ A PARTIR DU VENDREDI 21 NOVEMBRE.

Né de la ligne Navigation, ce bijou vous invite à un voyage hors du temps, là où les vents portaient les premiers navires vers l’inconnu, entre cartes jaunies, instruments anciens, récits de corsaires et de pirates… Paré·es à l’aventure ? Alors bienvenue à bord !

Ce pendentif s’inspire d’un astrolabe.

L’histoire de la navigation maritime est le fruit d’une observation méticuleuse du ciel et d’une somme considérable de connaissances accumulées et transmises au fil des siècles, qui ont conduit à l’amélioration des savoir-faire et à l’élaboration d’instruments de plus en plus précis et sophistiqués.

Parmi ces instruments, l’astrolabe occupe une place de choix.

Condensé de technologie, il apparaît chez les Grecs dans l’Antiquité. Son utilisation savante permet de se repérer dans le temps et l’espace à l’aide des astres. C’est un outil astronomique, qui va devenir indispensable pour naviguer – car la navigation ne serait rien sans l’astronomie. Plus compact que sa cousine la sphère armillaire (déclinée ici), son esthétique donne l’impression de contenir à lui seul le cosmos en deux dimensions ; les symboles qu’il comporte et son fonctionnement sont si mystérieux pour le profane qu’ils lui confèrent une dimension mystique. C’est un objet d’art indispensable à tout collectionneur digne de ce nom.

Aux alentours de 1500 une version plus simple sera développée, plus adaptée à la navigation en haute mer : l'astrolabe nautique (décliné sur cette chevalière). Puis de nouveaux instruments, plus pratiques – mais moins esthétiques – viendront remplacer peu à peu l’astrolabe au cours des XVIIe – XVIIIe siècles.

Notre intention ici était de créer un bijou qui évoque l’histoire de la navigation d’avant les grandes explorations européennes. Nous avons donc représenté l’instrument dans sa conception originale, plus travaillée et plus complexe : l’astrolabe planisphérique. Pour rendre hommage aux monde musulman qui a redécouvert cette invention grecque, l’a améliorée et diffusée en Europe, nous nous sommes inspirés d’un astrolabe arabe, qui pourrait dater du Xe siècle. Le cadran (appelé limbe) est orné de signes pouvant être à la fois en arabe et en hébreu, et les découpes qui composent la pièce centrale (appelée araignée) forment des arabesques orientales.

Au dos, figurent des tracés courants sur ces instruments – notamment le carré des ombres. Au centre se trouve notre signature : Res Mirum, sous un motif de cadre ovale entrelacé avec une passiflore.

Nous avons cherché à reproduire les détails les plus fins d’un véritable astrolabe planisphérique. La règle (appelée alidade) ainsi que l’araignée tournent indépendamment autour d’un axe central. Comme sur les instruments authentiques, la bélière (l’anneau supérieur) est fixée parallèlement à l’objet, et la chaîne s’y attache par un nœud tête d’alouette.

Ce bijou – tout à fait steampunk – est savamment patiné pour lui donner un cachet ancien, par un travail d’oxydation et de brossage.